Jour 5, la fin de l’aventure
La dernière journée de notre périple commence à Ostricourt, au pied de son terril. On s’arrête photographier ce vestige immense de l’exploitation minière et on se balade dans la forêt qui le borde.
On retourne ensuite à Thumeries, c’est là que nous avons laissé nos vélos la veille. On se sépare en deux petits groupes. Le premier photographie la cité quand l’autre dessine l’usine Beghin Say. Là, face au monstre industriel, nous rencontrons Marie-Chantal, une habitante du quartier.
« Jusqu’à il y a 25 ans, nous raconte-t-elle, toutes les familles avaient au moins quelqu’un qui travaillait à Beghin. On baignait dans l’odeur de betterave. C’est la famille Beghin qui a fait fabriquer la cité, l’école ménagère ou encore la salle des fêtes pour ses ouvriers. C’était un peu le roi et ses vassaux. »
A midi, nous allons manger au Leu Pindu. Un joli restaurant en bordure de la forêt de Phalempin. Le patron nous explique l’origine du nom « Leu Pindu ». L’histoire remonte au début du 20ème siècle, c’est ici, à la place de l’estaminet, qu’on pendait les loups… Une tradition après un jugement ou un crime dans la communauté. Pendre le loup devait servir à expier le mal de la société.
L’après-midi nous traversons la forêt de Phalempin pour rejoindre Gondecourt. Une fois arrivé.e.s, c’est Mathilde et Léana qui jouent les guides. Cette commune elles la connaissent bien, c’est là qu’elles habitent ! On pose devant l’ancienne gare, on visite le bourg…
La journée s’achève à L’Air des Pichoulis, une ferme expérimentale en permaculture à Herrin. Dans la salle de l’association, construite en terre-paille, Audrey, la fondatrice, nous explique les raisons de son projet, son engagement et nous fait visiter le jardin aromatique.
Reste à rejoindre le gîte à Avelin, par les bords de la Deûle et le canal de Seclin, une dernière étape conquise à la force de nos mollets pour arriver dans les temps et accueillir nos parents !